Présentations

Présentation principale 1: Contributions du milieu des données arctiques à l’établissement d’une infrastructure de données globalement interopérable

Résumé

Les régions polaires, y compris l’Arctique, présentent un intérêt croissant aux yeux du monde pour une foule de raisons : leur lien avec les systèmes climatiques mondiaux, leur importance en tant qu’écosystèmes sesibles, leur importance stratégique géopolitique, les occasions de développement économique qu’elles représentent, et du fait qu’elles abritent des populations autochtones et non autochtones. Les collectivités arctiques ont besoin de données polaires pour soutenir la recherche sur des sujets aussi variés que le climat, l’approvisionnement alimentaire, l’atmosphère, la terre, les océans, les écosystèmes, la glace et la neige, le pergélisol et les systèmes sociaux. Les centres d’activités ont également besoin de données pour soutenir les évaluations des répercussions, la conception technique, la sécurité de la navigation et des autres opérations, la gestion des risques, les interventions d’urgence, les prévisions météorologiques et l’adaptation au changement climatique. Ces activités contribuent à la protection de l’environnement, à la préservation du patrimoine, au développement économique, à la sécurité des personnes et des biens, et à la souveraineté nationale.

La mobilisation et l’optimisation de la valeur des données sur l’Arctique nécessitent une infrastructure de données utilisable par un large éventail d’applications et d’utilisateurs différents. La mise en place d’une infrastructure utile et utilisable exige de tenir compte de différentes fonctions à l’étape de la conception des systèmes : stockage, gestion et préservation des données de base; méthodes et technologies de transformation, et supports de données; représentation et description pour différents publics; utilisation de technologies émergentes telles que les plateformes en ligne, l’apprentissage automatique, la sémantique et le traitement du langage naturel; garantie d’une utilisation respectueuse et éthique des données et de l’infrastructure.

Notre présentation portera sur les activités et les expériences du milieu international des données arctiques et polaires, principalement celles de l’Arctic Data Committee, mais aussi les initiatives de partenariat avec les milieux des données antarctiques et des données du monde entier. Des exemples et des conclusions spécifiques sont tirés des travaux du Consortium canadien pour l’interopérabilité des données de l’Arctique. Nous nous intéressons à un certain nombre d’enseignements tirés de ces expériences :

  • Malgré l’existence de normes bien établies (norme ISO, normes de l’OGC), une variété de normes différentes et de technologies connexes sont utilisées et doivent être prises en compte à l’étape de la conception;

  • La mise en œuvre efficace d’une infrastructure à plusieurs niveaux nécessite la participation de tous les acteurs concernés;

  • L’infrastructure de données est un écosystème sociotechnologique constitué de composantes interdépendantes. Une approche systémique est nécessaire pour une conception durable et pour influencer les phénomènes émergents;

  • Les dimensions humaine (sociale et organisationnelle) et technique du développement des infrastructures sont également importantes dans le processus de développement.

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Peter Pulsifer
Professeur associé
Carleton University
peter.pulsifer@carleton.ca

Biographie: Peter Pulsifer   

Peter Pulsifer est un spécialiste de la géomatique et de la cartographie, promoteur assidu de l’interopérabilité, ce qui suppose des considérations techniques liées à la syntaxe, au format et à la structure des données, et une diffusion des données au-delà des différentes visions du monde, disciplines, langues, cultures et autres. Il prête main-forte à la coordination d’activités internationales en lien avec les données polaires depuis près de vingt ans, préside actuellement l’Arctic Data Committee, et est également le codirecteur technique du Consortium canadien pour l’interopérabilité des données de l’Arctique.

 

Présentation principale 2: Au-delà des IDS : Mettre la connaissance entre les mains des citoyens

Résumé

Les infrastructures de données spatiales (IDS) constituent l'une des avancées les plus significatives en matière de coordination, de partage et d'accès aux données et services géospatiaux. Au cours des dernières années, nous avons, en tant que communauté mondiale d'experts en géospatial, fait de grands progrès pour que l'aspect géospatial de l'information soit reconnu comme un puissant principe d'intégration - comme un outil permettant de contextualiser diverses données dans de nombreux domaines. Et lorsque l'intégration des données est au cœur de la prise de décision, de l'analyse et des prévisions, il n'est pas surprenant que la conversation - partout - passe des données et des services aux connaissances et aux idées. Ce discours d'ouverture aborde la vision d'aller au-delà de l'IDS pour mettre les connaissances entre les mains des citoyens, en donnant des exemples de réussites au Canada, en partageant les principes clés basés sur le cadre d'information géospatiale intégrée (IGIF) du Comité d'experts des Nations Unies sur la gestion globale de l'information géospatiale (UN-GGIM) et les propres prévisions technologiques de l'OGC - tout en soulignant le caractère essentiel de l'interopérabilité et des partenariats pour réaliser et maintenir cette vision.

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Nadine Alameh, Ph.D.
PDG | Open Geospatial Consortium (OGC)
Mobile: 1-703-501-3074 | Office: 1-301-637-5875 
NAlameh@ogc.org | ogc.org | @opengeospatial

Biographie : Nadine Alameh

Mme Nadine Alameh est la directrice générale de l’Open Geospatial Consortium (OGC), une organisation internationale vouée à rendre les données géospatiales faciles à localiser, accessibles, interopérables et réutilisables (FAIR). Mme Alameh, une leader reconnue dans le domaine des systèmes d’information géospatiale (SIG), est forte d’une expérience dans une multitude de domaines, notamment l’aviation, l’observation de la Terre, la sécurité publique et la défense. Avant de prendre la direction de l’OGC, elle a occupé divers postes dans le domaine : architecte principale de l’innovation au service de génie civil de Northrop Grumman; directrice générale d’une petite société internationale qui proposait des options de gestion de l’information dans le secteur de l’aviation, et conseillère technique principale du programme de sciences appliquées de la NASA. Diplômée du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Mme Alameh est titulaire d’un doctorat en ingénierie des systèmes d’information et de deux maîtrises, l’une en génie civil et l’autre en urbanisme, avec concentration en systèmes d’information géospatiale.

Améliorer l’accès aux données sur la qualité de l’eau

Résumé

Divers programmes de surveillance de l’eau menés par des collectivités, des gouvernements autochtones et non autochtones, des groupes de chercheurs universitaires et des organismes de régie de bassins versants génèrent des informations précieuses pour surveiller la santé des écosystèmes d’eau douce du Nord. Pourtant, ces ensembles de données peuvent être difficiles d’accès ou, dans certains cas, être carrément indisponibles. DataStream s’est attaqué à ce problème en proposant une plateforme en ligne gratuite et ouverte à tous qui permet de diffuser et de consulter les données sur la qualité de l’eau. Conçue en tenant compte des collectivités, des chercheurs et des décideurs à tous les niveaux, la plateforme DataStream rassemble les résultats de la surveillance de la qualité de l’eau en un seul endroit, où ils sont accessibles par l’intermédiaire d’une interface cartographique et peuvent être visionnés facilement. DataStream, lancée dans le bassin du fleuve Mackenzie, est le fruit d’une collaboration unique entre la Fondation Gordon et le GTNO.

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Linsay Day
Responsible du programme DataStream
Linsay@gordonfn.org

The Gordon Foundation
The Gordon Foundation
11 Church Street, Suite 400
Toronto, ON  M5E 1W1
 www.GordonFoundation.ca 

Biographie : Lindsay Day

Lindsay Day s’est jointe à la Fondation Gordon en 2017 et est la directrice du programme DataStream. À ce titre, elle travaille avec les collectivités, les gouvernements, les chercheurs et d’autres collaborateurs au développement et à l’amélioration continuelle de DataStream, une plateforme en ligne en libre accès pour le partage des données sur la qualité de l’eau au Canada. Mme Day est titulaire d’un baccalauréat en sociologie et anthropologie de l’Université McGill et d’une maîtrise en médecine des populations de l’Université de Guelph.

 

Élaboration d’une plate-forme SIG sur le web pour le partage des résultats de recherche avec les communautés nordiques 

Résumé:  

Dans le cadre du programme « Vols et investigations-terrain en technologies et science spatiales » de l’Agence spatiale canadienne, une équipe de recherche composée d’étudiants et de chercheurs se rendra dans le haut Arctique canadien pour étudier des formations géologiques d’intérêt. L’environnement géologique y est potentiellement similaire à l’environnement géologique martien. Une composante essentielle du projet consiste à partager les résultats de recherche avec le public, incluant les communautés nordiques. Pour ce faire, nous développons une plate-forme web qui permettra de présenter le projet, l’équipe et les résultats de recherche. La plate-forme inclura un système d’information géographique qui permettra au public de visualiser différentes données géospatiales d’intérêt, telles que des cartes géologiques, des images à haute résolution spatiale et des données topographiques. Les données seront hébergées sur un serveur et publiées selon les spécifications Web Map Service (WMS) et Web Feature Service (WFS) via la plate-forme libre MapServer. À la fin du projet, des rencontres virtuelles seront organisées avec les communautés nordiques pour partager les résultats de recherche par le biais de cette plate-forme web. L’architecture de la plate-forme développée pourra être reprise dans le cadre de différents projets de recherche réalisés en milieu nordique afin de favoriser le partage de connaissances avec les communautés locales. 

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Myriam Lemelin
Chaire de recherche du Canada en télédétection de la géologie nordique et spatiale
Professeure adjointe 
Département de géomatique appliquée |
Université de Sherbrooke
1-819-821-8000 #62299

Biographie: Myriam Lemelin

Myriam Lemelin est professeure au Département de géomatique appliquée à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en télédétection de la géologie nordique et spatiale. Ses travaux s’orientent autour de l’étude la composition et des propriétés du sol de la Lune, de la planète Mars et de certains astéroides à l’aide de différentes observations de télédétection. Les recherches visent entre autres à localiser et à quantifier les ressources présentes (minéraux et glace) dans une optique de recherche fondamentale (pour mieux comprendre l’évolution du système solaire) et appliquée (pour préparer les prochaines missions d’exploration). Certains de ces travaux ont lieu en région Arctique terrestre comme analogue à la planète Mars. 

 

Permafrost Data : une plateforme Web pour le partage des résultats de recherche du CEN sur le pergélisol au Nunavik 

Résumé: 

Le CEN a accumulé et continue d’acquérir au Nunavik d’abondantes données climatiques ainsi que des températures dans le pergélisol, particulièrement dans les 14 communautés inuites de la région. À cela s’ajoutent de nombreuses cartes numériques représentant les conditions de sol et le classement des risques naturels. Les contraintes imposées par le pergélisol dans le développement des communautés nordiques, l'isolement des villages, l'amélioration du réseau Internet et la popularité grandissante du Web au Nord justifient et rendent possible une démarche pour partager ce savoir scientifique avec le public. Une première plateforme Web a d’abord été élaborée avec la communauté de Salluit, où les contraintes d’aménagement liées au pergélisol sont particulièrement sévères ; les améliorations suggérées par ses utilisateurs ont été intégrées. L’approche a ensuite été étendue aux autres communautés. L’usage de ArcGIS Online a permis de concevoir des applications Web interactives simples à utiliser et adaptées à différents formats de périphériques pour la visualisation de couches d’informations géographiques thématiques, de données sur le climat et la température du sol, ainsi que d’autres informations pertinentes. L’information est partagée sans restriction, tant pour les personnes impliquées dans la construction et l'aménagement du territoire au Nunavik, que pour les communautés et le public curieux. 

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Sarah Gauthier
sarah.gauthier.1@ulaval.ca
Candidate au doctorat en sciences géographiques
Département de géographie
Centre d'études nordiques
Université Laval, Québec (Qc)

Biographie: Sarah Gauthier et Michel Allard 

Sarah Gauthier est boursière de Sentinelle Nord et du partenariat Habiter le Nord québécois. Ses études doctorales en sciences géographiques à l’Université Laval lui permettent d’approfondir ses connaissances sur la géomorphologie périglaciaire et d’acquérir des compétences diverses avec les SIG. Cette recherche appliquée, réalisée en collaboration étroite avec le Centre d’études nordiques et sous la direction de Michel Allard, consiste en la conception d’un outil Web de transfert de connaissances sur le pergélisol en appui à l’aménagement du territoire de la communauté inuit de Salluit au Nunavik. 

Michel Allard est professeur au département de géographie et membre du Centre d’études nordiques depuis 1979. Géographe complet, il a orienté une partie de ses travaux de recherche sur la vulnérabilité des communautés nordiques face aux changements climatiques. Ces travaux, réalisés en partenariat avec les communautés autochtones et inuites du Nunavik et du Nunavut, ont conduit à des progrès technologiques pour appuyer la résolution des défis d’ingénierie propres au Nord et au pergéliso 

 

Savoir autochtone et reconnaissance vocale

Résumé :

Dans notre présentation, nous nous pencherons sur les progrès réalisés par le CRIM dans le domaine de la transcription audio automatisée en langues autochtones. (La transcription automatisée en langues autochtones fait partie du projet sur les technologies langagières lancé par le CNRC.) Nous examinerons les progrès que nous avons réalisés dans la transcription automatisée de l’inuktitut et du cri, sans oublier les méthodes et les outils que le CRIM a mis en ligne pour faciliter des développements futurs dans d’autres langues autochtones. Les outils de transcription automatique peuvent être utilisés pour rechercher des mentions de lieux et de noms géographiques dans des archives enregistrées, ou établir des cartes à partir de commandes vocales.

Le CRIM dirige le développement de Donneesclimatiques.ca, une IDS nationale sur le climat. Les projections climatiques sont disponibles pour analyse, visualisation et téléchargement, mais sont également communiquées à différentes fins, notamment ce qui a trait à la santé humaine, aux transports ou à l’agriculture. La transcription audio dans un contexte linguistique autochtone peut contribuer à la production de savoir traditionnel, une source d’information essentielle pour les évaluations régionales et l’analyse des effets cumulatifs.

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Tom Landry
Conseiller principal, Partenariat et développement commercial
CRIM – Centre de recherche informatique de Montréal
405, avenue Ogilvy, bureau 101, Montréal (QC) H3N 1M3
Téléphone : 514 840-1235 #2657
tom.landry@crim.ca
www.crim.ca 

Gilles Boulianne
Directeur, équipe Reconnaissance de la Parole
CRIM
gilles.boulianne@crim.ca

Vishwa Gupta
Chercheur
CRIM
vishwa.gupta@crim.ca

Biographies :

Vishwa Gupta (Ph.D., Clemson University, 1977), Gilles Boulianne (B. Ing., Université du Québec à Chicoutimi, 1984, M. Sc., INRS-Télécommunications, 1988, Ph. D. École de technologie supérieure, 2020)Tom Landry (M. Sc. in Electrical Engineering, Université Laval, 2012)

Vishwa Gupta s’est joint au CRIM en 2005. Il joue un rôle actif dans la reconnaissance vocale pour la diffusion de nouvelles et de spectacles, à la fois pour la segmentation et le regroupement de locuteurs, la diffusion audio et téléphonique, l’identification de mots clés pour les applications des centres d'appels, le repérage de la parole, de la musique et ses sons, la détection de copie audio / vidéo basée sur le contenu ainsi que la détection automatisée de publicités. 

Depuis son arrivée au CRIM en 1998, Gilles Boulianne effectue de la recherche en traitement du signal, en reconnaissance de la parole et du locuteur, et sur leurs applications telles que l’indexation de documents audio, la transcription automatique et le sous-titrage en direct. Il s’intéresse particulièrement à l'intersection des approches probabilistes bayésiennes et de l'apprentissage profond, et aux méthodes d’apprentissage peu ou pas supervisées. 

  

Tom compte plus de 20 années d’expérience dans divers domaines appliqués l’informatique, dont le E-Learning, la géomatique, l’automatisation industrielle, le commerce électronique et la vision artificielle. Il a été gestionnaire de projet de la plateforme de recherche PAVICS, dédiée aux chercheurs canadiens en sciences du climat. Il est l’un des leads de DonneesClimatiques.ca et de Data Analytics for Canadian Climate Services (DACCS), financé par CFI. À l'international, il est le point de contact officiel du CRIM pour l’Open Geospatial Consortium (OGC) et il contribue depuis près de cinq ans au Earth System Grid Federation (ESGF). 

Renforcer les capacités techniques des collectivités pour faciliter l’aménagement régional du territoire

Résumé :

Les plans d’aménagement régionaux du territoire donnent des indications sur le type d’utilisation des terres autorisé dans un secteur donné. Aux TNO, l’aménagement régional du territoire est un processus collaboratif auquel participent les gouvernements et les organisations autochtones, le GTNO — par l’intermédiaire du ministère de l’Administration des terres — et le gouvernement fédéral. Des consultations externes ont permis de cerner le besoin de renforcer la capacité des SIG des gouvernements et des organisations autochtones pour leur permettre de participer pleinement aux processus de planification publique. Les problèmes communs dégagés lors des consultations externes comprennent : le coût des logiciels et des licences d’exploitation, les difficultés d’accès aux données spatiales publiques, et les besoins de formation technique sur la collecte, la gestion et l’analyse des données spatiales. Le ministère de l’Administration des terres a lancé des initiatives pour renforcer la capacité des SIG des gouvernements et des organisations autochtones. Cette présentation mettra en lumière certains des problèmes constatés et des réalisations accomplies en cours de route, et devrait être particulièrement intéressante pour les organisations qui s’efforcent de répondre aux besoins et de combler les lacunes en matière d’infrastructure de données spatiales dans les collectivités nordiques et éloignées.

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Noni Paulette
Planificateur principal de l'utilisation des terres
Ministère de l'Administration des terres
Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
noni_paulette@gov.nt.ca

Biographie: Noni Paulette

Résident du Nord depuis toujours, Noni Paulette est titulaire d’un baccalauréat en géomatique de l’Université de Victoria. Fort d’une formation en études spatiales, il travaille à la Division de l’utilisation et du développement durable des terres du GTNO. Ses voyages dans le Nord lui ont donné l’occasion de relever les défis de ce coin du monde en compagnie de collaborateurs qui comprennent également l’unicité du Nord.  

Création de normes et de méthodologies de données spatiales pour l’aménagement du territoire dans la région du Sahtú, Territoires du Nord-Ouest 

Résumé :

 Le Conseil d’aménagement du territoire du Sahtú (CATS) a développé une annexe au Plan d’aménagement du territoire du Sahtú (PATS).  Ce document comprend des normes et méthodologies de SIG utilisés pour définir les zones du PATS, ainsi que la description des limites physiques des zones.  Ceci a été distribué le 5 mai 2020 pour les approbations séquentielles des parties d’approbation du PATS dans le cadre de la demande de modification du PATS quant à sa revue de 5 ans.  À ce jour, il a reçu l’une des trois approbations nécessaires pour qu’il prenne effet.  Comme le PATS a été constitué à partir de plusieurs initiatives à travers des années, ce projet a été conçu pour corriger les incohérences dans la façon dont les zones du PATS ont été décrites et formulées spatialement, y compris la définition d’ensembles de données standards sur lesquels les zones du PATS sont basées.  Une fois la modification du PATS est approuvée, avec les méthodologies et des normes pour définir le zonage du PATS ainsi que les descriptions des limites physiques des zones, il y aura plus de certitude dans la région du Sahtú pour les membres des communautés, les parties prenantes, les promoteurs de développement et les régulateurs.  Tous ceux-ci utilisent le PATS pour déterminer l’utilisation approprié des terres sur une superficie de 283,000 km2.  Comme ce niveau de détail et ces normes n’ont pas été appliqué dans le cadre de plans d’aménagement de territoire ailleurs au nord canadien, le CATS est un pionnier dans la création et la définition de ses données spatiales. 

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Justin Stoyko, MSc.
Analyste SIG/Planificateur
Conseil d'aménagement du territoire du Sahtu
P.O. Box 235
Fort Good Hope, NT  X0E 0H0
Phone: +1 867 598-2055
Toll Free: 1-877-331-3364
Fax: +1 867 598-2545
E-mail: planner@sahtulanduseplan.org

Site web: www.sahtulanduseplan.org

Biographie: Justin Stoyko

Justin travail comme analyste de SIG et planificateur pour le Conseil d’aménagement du territoire du Sahtú, et est présentement le seul employé à temps plein.  Il a vécu à Fort Good Hope, Territoires du Nord-Ouest pour les dernières 6 années, et aime prendre des marches avec son époux et leur chien, et en temps normal, voyager.  À présent, un de ses passe-temps comprend l’apprentissage d’une quatrième langue.  

Infrastructure canadienne de données géospatiales : Phase 1 — Évaluation des besoins des utilisateurs — Résumé des résultats et Phase 2 — Produits et outils du savoir, tests par les utilisateurs et recommandations. 

 

Résumé

Ressources naturelles Canada (RNCan) a commandé une étude d’évaluation des besoins des utilisateurs (EBU) pour l’Infrastructure canadienne de données géospatiales (ICDG) dirigée par GéoConnexions. Les auteurs de l’étude ont exploré les besoins d’un vaste éventail d’utilisateurs actuels et potentiels de l’ICDG dans l’ouest, le nord et l’est du Canada. L’étude, qui s’est déroulée entre janvier et mars 2018, a permis d’explorer des questions liées à l’accès aux données ainsi qu’à la découverte, au partage et à l’utilisation des données géospatiales avec des praticiens des secteurs privé et public, des utilisateurs communautaires, des chercheurs et des membres des nations autochtones.

Les conclusions et les recommandations de la phase 1 ont été présentées dans le rapport intitulé Canadian Geospatial Data Infrastructure (CGDI) User Needs Assessments (Évaluation des besoins des utilisateurs de l’Infrastructure canadienne de données géospatiales [ICDG]) (Hatfield Consultants, 2019). Ces résultats ont été validés avec les participants. On a aussi vérifié quelles recommandations ils pensaient appliquer en priorité. Les recommandations jugées comme étant des priorités à court terme dans l’Évaluation des besoins des utilisateurs ont été traitées dans la phase 2 de la démarche (2019-2020).

Un recueil de produits et d’outils des domaines du savoir et des communications a été élaboré, notamment une fiche d’information sur l’ICDG, un guide d’introduction à l’ICDG en langage clair, un livre de l’ICDG contenant des trucs simples et une série de trousses de démarrage de l’ICDG. Un sous-ensemble d’utilisateurs de données géospatiales dans le nord de la Colombie-Britannique et du Québec a testé ces produits et outils, puis a donné son avis sur leur utilité et leur convivialité.

Cette présentation donne un aperçu des principales conclusions et des résultats découlant de ce projet. Elle a pour but de partager de l’information et de promouvoir le développement d’outils et de ressources pour soutenir les utilisateurs de l’ICDG dans les collectivités nordiques et éloignées.

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Olivier Tsui, M.Sc. | Gestionnaire – Géomatique
otsui@hatfieldgroup.com
Office: +1 (604) 926-3261 

Robin Sydneysmith, PhD | Partenaire associé, Groupe Environnement humain
rsydneysmith@hatfieldgroup.com
Tel: +1.604.926.3261

Biographies: Robin Sydneysmith, PhD, Olivier Tsui, MSc. 

Robin Sydneysmith est sociologue de l’environnement et partenaire associé de Hatfield. Il cumule plus de 25 années d’expérience dans la recherche sociale appliquée et l’engagement communautaire et autochtone. Il s’intéresse aux dimensions sociales, économiques et culturelles du changement environnemental et de la gestion des ressources, et se spécialise dans la collecte et l’analyse de données qualitatives ainsi que dans les techniques d’évaluation participatives et intégratives. Il est l’auteur principal de la partie B de l’Évaluation des besoins des utilisateurs de l’ICDG, qui porte sur l’accès aux données géospatiales et leur utilisation par les collectivités autochtones du Canada ainsi que sur les difficultés rencontrées à cet égard.

Olivier Tsui est chercheur principal en géomatique et directeur de la géomatique chez Hatfield. Il cumule plus de 15 années d’expérience en consultation et en recherche dans le domaine des applications de la technologie géospatiale à l’appui de la surveillance, de l’évaluation et de la gestion de l’environnement. Avant d’être chez Hatfield, il a également travaillé comme chercheur sur des applications de drones pour le secteur forestier canadien. Il est co-auteur de la partie A de l’Évaluation des besoins des utilisateurs de l’ICDG, qui portait sur l’usage des données géospatiales par les utilisateurs canadiens non autochtones ainsi que sur l’accès à ces données et sur les difficultés rencontrées. 

 

Implantation d’une infrastructure foncière officielle au Nunavik (Cadastre et Registre foncier)

 

 Résumé

En 2017, le Gouvernement du Québec a doté le Nunavik d’une infrastructure foncière officielle en rendant le cadastre du Québec et le Registre foncier du Québec accessibles aux corporations foncières inuites, aux municipalités nordiques et à leurs citoyens ainsi qu’aux investisseurs. Concrètement, l’implantation d’une infrastructure foncière au Nunavik a permis de créer dans le cadastre du Québec environ 4 000 lots répartis dans 13 villages nordiques. Un tel projet répond à des besoins réels exprimés par différents intervenants majeurs du Nunavik, dont la Société Makivik, l’Administration régionale Kativik, ainsi que les principaux propriétaires de ces terres privées, soit les corporations foncières du Nunavik. 

 Les grandes réformes foncières mises de l’avant par l’État, combinées à l’avènement des technologies de pointe, ont permis au gouvernement de moderniser la gestion de ses registres. Qui plus est, la prestation de services en ligne des registres a notamment amené un rapprochement entre l’État et les citoyens du Québec. La mise en œuvre de ce projet n’aurait pas été possible sans l’adhésion de chacune des corporations foncières du Nunavik et de l’excellente collaboration entre les parties. Le tout témoigne également de la confiance dans les registres québécois comme outils pour l’administration des terres privées inuites, et ce, au bénéfice de tous. 

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Éric Bélanger, a.-g.
Chef du Service de l’arpentage et des limites territoriales 
Bureau de l’arpenteur général du Québec
Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles
5700, 4e Avenue Ouest, bureau G-309 
Québec (Québec)  G1H 6R1 
eric.belanger@mern.gouv.qc.ca
mern.gouv.qc.ca

Biographie: Éric Bélanger 

Éric Bélanger est membre de l’Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec depuis 1993. Il est chef du Service de l’arpentage et des limites territoriales du Bureau de l’arpenteur général du Québec depuis 2016. Il a également occupé les fonctions de chef de la Division des territoires autochtones et des frontières (de 2004 à 2009) et de coordonnateur qualité et développement (de 2009 à 2016) au Bureau de l’arpenteur général du Québec. 

 

Comment la télédétection répond aux besoins des collectivités nordiques en matière de sécurité des déplacements, de qualité de l’eau et de croissance économique.

Résumé :

La surveillance par satellite des bords de la banquise fournit des informations aux résidents des collectivités de l’Arctique pour leur permettre de se déplacer en toute sécurité sur la glace. Depuis 2003, C-CORE travaille avec les résidents pour leur faire comprendre les données radar relatives aux glaces de leur milieu, et les risques associés. L’automatisation des analyses pour délimiter la banquise côtière à l’aide de satellites radar est en cours d’essai à Grise Fiord, Pond Inlet et Clyde River, avant d’être déployée dans toutes les collectivités de l’Arctique. Le Partenariat de la rivière des Esclaves et de son delta a permis de cerner plusieurs lacunes dans les données sur la qualité et la quantité d’eau que la télédétection pouvait combler. Depuis 2016, C-CORE travaille avec le GTNO et les collectivités pour assurer la qualité des données sur l’eau de la rivière des Esclaves et de son delta et sur celle du Grand lac des Esclaves. Le projet rassemble des données satellitaires et des échantillonnages communautaires et fournit des cartes en ligne des paramètres actuels et historiques de la qualité de l’eau. La pandémie a amplifié les besoins en données de télédétection à haute résolution pour remplacer les activités sur le terrain lors d’efforts de recherche et sauvetage, de travaux de recherche sur le terrain ou de cartographie d’habitats. Une approche communautaire de la télédétection à l’aide de systèmes d’aéronefs télépilotés est en cours de réalisation par des partenaires des TNO (UAV Igutchaq et l’Institut de recherche Aurora) et au Nunavut (ArcticUAV). Cette approche comprend la formation et la certification des pilotes pour qu’ils puissent travailler à partir des collectivités et fournir des services générateurs de revenus. La présentation décrira l’approche, le rôle essentiel joué par les partenaires et le travail à faire dans ces trois domaines.

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Paul Adlakha, PEng
Directeur général, LOOKNorth
https://looknorth.org
paul.adlakha@c-core.ca

Biographie: Paul Adlakha

Paul Adlakha s’est joint à C-CORE en 2007 en tant que cadre supérieur responsable du développement des affaires. Depuis 2011, il dirige le centre d’excellence LOOKNorth de C-CORE, qui encourage l’innovation et la commercialisation de la télédétection pour les PME du Nord et du reste du Canada. M. Adlakha est un ingénieur électrique fort de plus de 30 ans d’expérience dans des postes axés sur le développement commercial et la gestion des opérations auprès de leaders en technologie dans les secteurs de la défense, de l’aérospatiale, des hydrocarbures, des communications et de la télédétection. Il vit à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Principes PCAP® des Premières Nations et souveraineté des données des Premières Nations  

Résumé

Les principes PCAP® des Premières Nations sont un ensemble de normes qui établissent comment les données des Premières Nations doivent être recueillies, protégées, utilisées ou partagées. Elles constituent la norme de facto pour la conduite de recherches avec les Premières Nations. Élaborés en 1998, les principes PCAP® sont la propriété collective des Premières Nations, pour leur propres bénéfice et interprétation.

Représentant la propriété, le contrôle, l’accès et la possession, les principes PCAP® affirment que les Premières Nations ont le contrôle des processus de collecte de données dans leurs collectivités, ainsi que de la propriété et de l’utilisation de ces informations.

Le Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations (CGIPN) est au service des Premières Nations depuis 2010. En plus de coordonner la conception et la mise en œuvre de multiples enquêtes menées par les Premières Nations auprès des collectivités des réserves, du Nord et des régions éloignées, le CGIPN agit en tant que gardien national des principes PCAP® au nom des Premières Nations.

Cette brève présentation vous initiera aux principes PCAP®, et fera le lien entre d’une part ces principes et d’autre part le concept et l’application pratique de la souveraineté sur les données — y compris la raison pour laquelle il faut appliquer ces principes aux données géospatiales. Quelques exemples concrets de la mise en application des principes PCAP® seront examinés.

Aaron Franks
Gestionnaire principale, OCAP® et Gouvernance de l'information
Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations
https://fnigc.ca
afranks@fnigc.ca

Biographie: Aaron Franks

Aaron Franks s’est joint au Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations en mai 2018 en tant que directeur principal pour les principes PCAP® et la gouvernance de l’information. Il est titulaire d’un doctorat en géographie humaine de l’université de Glasgow et a travaillé pour le Centre for Environmental Health Equity (CEHE) de l’Université du Manitoba et de l’Université Queen’s ainsi que pour le Centre for Indigenous Research Creation de l’Université Queen’s. Il a aussi travaillé pendant de nombreuses années comme éducateur officiel et officieux, chercheur et artiste.

En 2016-2017, il a été boursier Mitacs en politique scientifique canadienne au Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), où il a travaillé à l’élaboration de politiques et de programmes de recherche pour « faire progresser la compréhension du concept de réconciliation ». En 2017-2018, il a été analyste politique principal de l’enseignement postsecondaire autochtone à Universités Canada.

Originaire d’Edmonton, sur le territoire visé par le Traité no 6, M. Franks est d’origine mixte (britannique, nord-européenne, mushkegowuk et anglométis) et vit sur le territoire algonquin non cédé d’Ottawa avec sa femme Rebecca, leurs enfants Magda et Gil ainsi que leur chien Archie.

  

Ambition sur 5 ans pour l’IDS de l’Arctique

Résumé

L’infrastructure de données spatiales de l’Arctique (IDS de l’Arctique) est une source d’informations géospatiales panarctiques qui fait autorité. Représentant une initiative de concertation des 8 nations arctiques, l’IDS de l’Arctique est une ressource essentielle pour ceux qui veulent s’attaquer aux problèmes auxquels la région est confrontée, comme le changement climatique.

Les responsables de l’IDS de l’Arctique ont approuvé récemment une nouvelle ambition qui définit la voie à suivre pour les cinq prochaines années. Cette ambition s’articule autour du concept de « l’Arctique numérique », qui consiste à rassembler divers types et sources d’information pour permettre la réalisation dans l’Arctique d’activités entièrement numériques (p. ex. des activités politiques, scientifiques et économiques). Cette perspective englobe les nouvelles technologies comme l’IA et l’accès des utilisateurs aux données tout en respectant et en renforçant les connaissances et les données traditionnelles autochtones.

Découvrez cette nouvelle ambition et l’incidence qu’elle peut avoir sur le développement d’IDS dans d’autres régions et domaines.

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Cameron Wilson
Gouvernement du Canada
Ressources naturelles Canada
Centre canadien de cartographie e d'observation de la Terre
cameron.wilson@nrcan-rncan.gc.ca

Biographie: Cameron Wilson

Cameron Wilson est titulaire d’une maîtrise en systèmes d’information géographique de l’Université Carleton. Il a été professeur de cartographie à cette même université.

Employé par le ministère fédéral des Ressources naturelles depuis 1997, il est le promoteur de longue date du concept des données ouvertes. En 1999, il a créé le site Web des données ouvertes du Canada, GéoGratis, qui a été l’un des premiers catalyseurs de l’environnement ouvert actuel.

Il travaille présentement sur l’intégration des systèmes internationaux, rendue possible par des normes ouvertes. Il est membre stratégique de l’Open Geospatial Consortium et dirige une équipe qui travaille avec l’ISO, l’Organisation hydrographique internationale et les initiatives du World Wide Web Consortium. Il a mis au point des méthodes pour cataloguer automatiquement les services Web canadiens et panarctiques en utilisant une approche de moissonnage du Web. L’infrastructure de données spatiales arctiques et marines de 8 pays, qui intègre des données provenant de tout l’Arctique circumpolaire, représente un dossier important.

SIKU, réseau social des connaissances autochtones et plateforme de cartographie pour la sécurité sur la glace et la surveillance environnementale

Résumé

SIKU, le réseau social des connaissances autochtones, est une plateforme en ligne et une application mobile conçues par et pour les Inuits. Dans tout l’Inuit Nunangat, les membres des collectivités, les organisations autochtones et les chercheurs utilisent de plus en plus le SIKU pour mettre en œuvre leurs propres programmes de recherche et d’intendance communautaires en tirant parti d’une grande variété d’outils et de services pour cartographier, partager et archiver des informations sur les terres, les espèces sauvages et les conditions de glace dangereuses. Depuis le lancement du SIKU en décembre 2019, la Société des Eiders de l’Arctique a maintenu son engagement envers sa base croissante d’utilisateurs de la plateforme en travaillant à distance pendant la pandémie. Des initiatives telles que le concours Goose Watch 2020 et les programmes d’intendance communautaire montrent comment les collectivités ont pu tirer parti du SIKU pour rassembler des données de base qui facilitent le suivi des changements environnementaux. Nous discuterons des prochaines fonctionnalités en cours de développement, notamment de services GPS améliorés pour cartographier l’utilisation des terres en temps réel et des cartes raffinées des glaces de mer et des satellites terrestres que les utilisateurs d’applications mobiles peuvent utiliser hors ligne pour la navigation, la sécurité des déplacements et la planification des expéditions de chasse. Nous conclurons notre présentation par une invitation à formuler des commentaires supplémentaires sur la manière dont le SIKU peut servir de façon optimale à combler les besoins des contributeurs, des responsables de projets, des collectivités et des organisations autochtones au profit de l’autodétermination des Inuits à long terme.

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Joel Heath
Président e co-fondateur
Arctic Eider Society
Info@arcticeider.com

Biographies: Candice (Pedersen) Sudlovenick, Joel Heath, and Mick Appaqaq

Candice est une jeune Inuk qui a grandi à Iqaluit, au Nunavut. Diplômée d’un programme de technologie environnementale, elle a travaillé dans le domaine de l’application de la loi pour le gouvernement du Nunavut et, plus récemment, pour le gouvernement du Canada. Candice fait partie du programme Ikaarvik depuis 2018, qui se concentre sur le Qaujimajatuqangit inuit et sur la relation entre les Inuits et les chercheurs. Elle a rejoint l’équipe de développement de SIKU.org pour la première fois après avoir participé à un atelier de formation en mars 2019. Elle a représenté la Société des Eiders de l’Arctique à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique en juin 2019. Candice représente souvent le SIKU dans des ateliers, des séances de formation et des conférences. Elle a pris la parole à l’ONU, a participé à de multiples entrevues et a formé de nombreuses collectivités inuites aux utilisations et à la technologie du SIKU.

Joel, qui est le directeur général et le cofondateur d’AES, est un universitaire et un cinéaste canadien accompli. Il est titulaire de la chaire Fulbright 2014-2015 en études arctiques. Il est titulaire d’un B.Sc. avec mention et d’une M.Sc. en biologie interdisciplinaire de la MUN, d’un doctorat du Centre for Wildlife Ecology de l’Université Simon Fraser (en partenariat avec ECCC) et d’un postdoctorat du CRSNG en biologie mathématique de l’Université de la Colombie-Britannique. Il travaille et vit à Sanikiluaq, au Nunavut, depuis 2002, pour faire avancer les priorités de la collectivité, comme le renforcement des capacités. Il a passé 19 hivers sur les glaces de mer avec des chasseurs inuits et cris à Sanikiluaq ainsi qu’à Inukjuak, Umiujaq, Kuujjuaraapik et Chisasibi, où il a pu acquérir le savoir autochtone sur les écosystèmes terrestres et marins et sur la glace de mer. Dans son travail, il a aidé les Inuits à mettre sur pied un réseau de programmes de recherche communautaires et des programmes d’études pour les écoles du Nord, a réalisé et produit le film primé 16 fois People of a Feather (www.peopleofafeather.com) et, plus récemment, a mis au point une technologie en ligne et mobile pour l’autodétermination des Inuits dans la recherche grâce à la plateforme SIKU : Indigenous Knowledge Social Media, gagnante du Google.org Impact Challenge au Canada. La municipalité de Sanikiluaq lui a remis un prix de reconnaissance communautaire pour les services qu’il a rendus à Sanikiluaq en 2015. En 2020, Joel a été proposé et sélectionné pour la prestigieuse bourse Ashoka — un réseau d’entrepreneurs sociaux de premier plan dont le travail améliore la vie des gens dans le monde entier.

 Mick, qui est diplômé du programme ETP, met sa formation et son expérience au service de l’équipe d’AES en tant que technicien de l’environnement. Vivant à Sanikiluaq, Mick aide les chasseurs locaux et les membres de la collectivité à établir des profils SIKU et à publier sur la plateforme. Il fait partie intégrante de l’équipe de sensibilisation du SIKU et participe à de nombreuses séances de formation, ateliers et événements de presse du SIKU. Il jouera un rôle clé dans le pilotage des nouvelles fonctionnalités du SILA pour le SIKU sur le terrain avec les chasseurs et les jeunes Inuits.  

Conférencière invitée:  Tracey P. Lauriault, Carleton University

Biographie:  Mme Lauriault est professeure adjointe en médias critiques et mégadonnées à l’École de journalisme et des communications de la faculté de communication et des médias à l’Université Carleton, et elle a fait l’objet d’une nomination conjointe dans le cadre d’une maîtrise en sciences humaines numériques. Ses travaux internationaux, transdisciplinaires et multisectoriels portent sur les données ouvertes et les mégadonnées ainsi que sur les villes intelligentes ouvertes. Elle fait partie des fondateurs du nouveau domaine portant sur l’étude critique des données et les données ouvertes au Canada, et elle possède l’expertise voulue en ce qui a trait aux infrastructures de données et aux médias spatiaux. Elle participe au forum multipartite du Réseau canadien de la société civile pour un gouvernement ouvert, siège au conseil d’administration de NordOuvert et est associée de recherche à l’Institut des sciences sociales de l’Université Manyooth en Irlande, au Centre de recherches en géomatique et cartographie de l’Université Carleton et au Centre de recherche en droit, technologie et société de l’Université d’Ottawa.

 

Modérateur du panel: Simon Riopel

Simon Riopel cumule plus de 24 ans d’expérience dans le domaine de la géomatique, autant au sein d’organismes du secteur public que d’entreprises du secteur privé. En tant que conseiller principal en géomatique au Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre de Ressources naturelles Canada, il travaille avec les utilisateurs et les fournisseurs de données afin de cerner et de régler les lacunes relatives aux politiques opérationnelles, aux normes et aux technologies dans l’infrastructure des données spatiales. La démarche vise à améliorer l’interopérabilité, la convivialité et la durabilité des données et des cartes spatiales, autant à l’échelle nationale qu’internationale.

M. Riopel coordonne et dirige les activités de développement et d’entretien de l’infrastructure des données spatiales du Canada, de l’Infrastructure canadienne de données géospatiales, et de l’infrastructure de données spatiales de l’Arctique. Il est président du groupe de travail sur l’IDS de l’Arctique, et membre des groupes de travail sur l’IDS de l’Arctique consacrés aux politiques, à la technique, aux communications et aux stratégies.